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Présentation

La compagnie Le Syndrome à Bascule est née en 2014 à Rennes en Bretagne. Cela a commencé par la rencontre entre Kristell Le Cunff et Anne-Sophie Guillaume et leur grande envie commune de réalisation artistique personnelle. Expression de soi, de son être, de ses idées et de ses tripes.

Donner à voir leurs visions du monde à un public, se réapproprier des émotions et du vécu afin de les transformer, les offrir et surtout les partager de manière généreuse, sincère et poétique.

Le rapport entre l'acteur et le spectateur

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Notre travail est axé vers la création de formes qui questionnent la place de l'acteur et du spectateur. Comment effacer les frontières, se servir de l'art pour repenser nos relations, créer de la rencontre, du lien, parler de l'amour, des rêves et de l'étranger. Nous recherchons la voix du public, aimons l'entendre donner son avis et raconter aussi son histoire.

Pour cela, nous adressons nos interventions à une large palette d'événements et de lieux, les espaces publics étant nos petits privilégiés. Aller au devant du "spect-acteur" et le surprendre en se surprenant nous-mêmes. 

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Syndrome universel

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Notre volonté est de montrer l’humain dans la beauté de sa fragilité et  de sa complexité, ce sont toutes ses pensées incertaines, ses questionnements, ses sentiments contradictoires, ses désirs cachés ou revendiqués, ses cris intérieurs, ses peurs irrationnelles et ses folies que nous mettons en scène, des formes de syndromes de personnes ordinaires, à la fois singuliers et semblables à nous tous.

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Rencontre de disciplines

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Chaque spectacle est une création prenant son origine dans la vie réelle de l’interprète. La phase d’expérimentation et de recherche est primordiale, à travers le corps, les mots et les matières, nous explorons différentes formes artistiques et essayons de coller au plus près la complexité interne de l’artiste. Comment amener le spectateur à vivre dans sa chair ? Comment s’adresser à son entièreté et pas seulement à ses yeux et à ses oreilles ? Pour cela, nous faisons appel à des artistes de disciplines différentes selon les pièces : la performance, la danse contemporaine, la musique, l’écriture, les arts plastiques, visuels et numériques. Les mélanges nous plaisent: abolir les frontières, chercher les frottements et la rencontre surtout.

Comment dire le soi, le nous, pour tous.

Exprimer, faire vivre la pensée, le désir et les choix.

En saisir l’essence et la faire éclore aux yeux de tous pour la partager.

Donner et recevoir.

C’est s’engager.

Nous engageons notre personne, esprit et corps confondus, de la tête aux pieds.

S’inscrire dans la cité, le paysage  et par extension dans la société.

Nous en fabriquons ensemble une vision poétique dans laquelle on cherche à vous embarquer en toute humilité.

Etre nous.

Offrir ce qu’il y a d’intime et le relier au collectif pour faire sens et que circulent nos idéaux, rêves et balades intérieures.

C’est une manière d’exister au monde et de faire ensemble, comme vitale et urgente.

Impacter.

Laisser une empreinte et marcher dans vos pas ou à côté, ouvrir de nouvelles routes, celles de l’imaginaire et de l’affirmation de ses idées.

Nous cheminons sur des fils qui se rencontrent, se nouent, se cassent, ne vont nulle part, disparaissent ou se déploient.

C’est la bascule, équilibre fragile, inconstant, qui n’est pas fixée définitivement.

Les choses bougent vite ou pas assez.

Impulser le mouvement, être le mouvement pour déranger les habitudes.

Aider l’onde de choc à se propager et à s’infiltrer dans les interstices et en créant des espaces de liberté.

Alors nous fouillons, explorons, questionnons, affirmons, transformons pour chercher et trouver des réponses, les nôtres.

Elles sont art, beauté ou non.

Elles sont vie.

Pour vous toucher, frôler vos yeux, vos oreilles, votre bouche et vos mains.

Y déposer quelque chose de nous.

Vous pouvez en saisir un fragment, l’emporter avec vous et le semer ensuite quelque part, à votre tour.

« J’ai besoin de voir dedans. Les yeux ne sont pas là, posés sur le visage, ils sont creusés dans la tête, retournés dans le corps. C’est ce qu’il y a dedans qui doit danser.

Le danseur doit dépasser les techniques, s’acharner à sortir de lui-même. Le but de la danse c’est la rencontre entre l’être intérieur et sa représentation extérieure. »

(Carlotta Ikeda)

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