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Avril

SOIREE SPECIMENS 

ELABORATOIRE

Le Syndrome à Bascule organise une soirée à l'Elaboratoire lors de l'événement Elabordage, avec au programme un cabinet de curiosités et une performance. 

 

Une très belle réussite, 4 séances le même soir pour satisfaire tous les curieux venus découvrir l'atmosphère énigmatique de Spécimens.

 

Le reportage photos de Fanny Paris: ici

L'article sur l'agenda culturel rennais "Soif de Rennes": ici

Le site de l'Elaboratoire: http://elaboratoire.eu.org/

Le cabinet

de curiosités

La performance

Mai-juin

Reflexion sur un nouveau solo de danse

demain j'aimerais

 

Après la période préparatoire au spectacle, de « théorisation Â» et de conceptualisation du thème abordé, de l’histoire que l’on souhaite raconter, nous nous réunissons pour les 1ères  séances de travail de plateau à l’Elaboratoire où Anne-Sophie montre le fruit de ses premiers essais et recherches chorégraphiés. Un univers est posé et une direction est tracée par nos envies communes : le style des mouvements dansés, la qualité de la simple présence sur scène de la danseuse, l’ambiance musicale.

 

L’aventure est belle et bien lancée et elle est prometteuse !

 

 

Anne-Sophie a rédigé une trentaine de poèmes intimes, nous en avons dégagé quelques mots pour une première inspiration scénique:

 

l'immobilité du départ

naviguer de travers

le crâne dans le sable

je préfère rester dans l'ombre

je m'égosille en silence

Réalisation du premier teaser

Juillet-août 

sur les routes de France

Nos chemins se séparent momentanément de manière physique mais les esprits restent connectés et se frôlent à deux ou trois montagnes près.

A retenir entre autres: la lecture de Sauf d'Antoine Emaz, un écho qui nous parle à la perfection.

EXTRAIT

 

On s'épuise sur l'appât, il remue au fond, 
on ne s'habitue pas

qu'importe, on sait se tenir,

longuement tranquille, on arrive à vivre.

Un très lent mouvement d'essuie-glaces.

Ce long combat sans adversaire.

On dit ça passe, ça ira et on dort.

comme si lentement l'intérieur se défaisait

avec en dedans un grand désir muet.

Il faut titrer le corps plus loin.

Pour respirer, on ne sort pas de la cage.

Bouche ouverte, plaie de dire à peu près peu.

Brusquement tout le corps emporté par le souffle monte

l'élan nous plaque au ciel sans appui, 

au bout de la force, une retombée lente, vidée.

En bas on refait figure

à coups de masse, le travail recommence,

il faut sortir la tête de là.

Cette force qui va encore, qui veut encore, sans voir, 

on avance lentement

uniquement maintenu par le refus de se coucher ici,

dans cette vase.

 

Le dehors tourne vite, la peau craque. 
On se ferme, on se replie plus loin dedans.

La tête va, heurte. 
Le coeur serré, la tête fermée, double tour.

On patiente.

Reste une douleur, comme un remous,

une agitation trouble,

on articule mal,

on se tient là sans pouvoir assez pour franchir ou briser

les mots bougent vite

on ne peut plus l'effort de parler ce qui se passe.

On lâche,

on s'écoule, on dérive

dans le ralenti du temps, 

être là dans l'épaisseur qui glisse,

quelques images qui remuent encore au fond,

sans élan,

sans retenue.

Elles tremblent en équilibre,

on n'attend plus,

on ne bouge pas, 

on ne veut pas que ça bouge.

Du 27 août au 5 septembre

l’Université Foraine
Rennes

Photos autour du corps tordu, basculé s'adaptant à l'architecture du bâtiment.

 

Le projet de l’Université Foraine nous a attiré par son originalité et son caractère utopique que ô combien nous partageons viscéralement. Nous posons nos valises pendant 10 jours à l’Institut Pasteur, ancienne faculté dentaire en plein centre ville de Rennes.

 

L’âme et l’histoire du bâtiment presque vide et laissé en l’état nous inspire beaucoup. Nous avons besoin, avant d’attaquer de manière hautement organisée l’écriture scénique, d’explorer, de laisser aller notre imaginaire et nos savoir-faire au gré des envies, de l’humeur du jour et des divagations au sein de ce labyrinthe architectural. Tout simplement s’amuser hors des contraintes que l’on peut s’imposer dans notre rigueur de travail. 

 

Cela a bien fonctionné car nous nous sommes appropriés la démarche de l’UFO en termes d’occupations de l’espace, que ce soit de manière symbolique ou physique.

 

Nous tenons  quelques idées de scènes, notamment de début de spectacle, que nous avons trouvé à partir de plusieurs mots  forts:


immobilité

effacer, s'effacer

tourner en rond à côté de l'horizon

faire semblant d'essayer 

 

Ces dix jours passent beaucoup trop vite, c’est promis nous reviendrons ! (si le projet est toujours soutenu par la ville bien évidemment).

 

Article et photos sur le blog de l'université foraine: ici

 

Du 8 au 12 septembre

Théâtre de La Paillette
Rennes

 

Nous sommes heureux de pousser les portes de ce théâtre pour y répéter et d’avoir accès à la salle de création. Ca y est, nous voici au cÅ“ur du sujet. Notre esprit à tendance nomade profite de cette semaine de répétition pour trouver une cohérence et un lien dans les tableaux que nous avons esquissé jusque là. Nous précisons la dramaturgie et l’intention globale du spectacle et l’intensité de l’action à l’intérieur de chaque scène. 

 

D'autres mots ont inspiré notre travail cette semaine:

 

être là dans l'épaisseur qui glisse

l'attente avant l'attente

 

 

 

Du 29 septembre au 3 octobre

Compagnie Ocus

St Germain sur Ille 

Nous sommes très contents d’être généreusement accueillis sur le lieu de vie et de travail des membres de la Compagnie Ocus à St Germain sur Ille près de Rennes (site internet).

 

Après la boîte noire de La Paillette, la baraque en bois aux allures foraines dans un village de campagne. Nous attachons beaucoup d’importance à l’environnement dans lequel on travaille et aux enjeux socioculturels que porte chaque protagoniste que l’on rencontre sur notre route de création.

 

Nous devons sûrement être un peu trop sensibles et perfectionnistes car cette  semaine de résidence se transforme en tempête dans nos têtes : et si nous mettions tout ce que nous avons construit jusqu’ici dans un shaker de cuisine, qu’en ressortirait-il ? L’inattendu et la « mise à plat Â» a ses surprises : d’une verticalité scénographique, nous atterrissons à l’horizontal : soit ! Si cela fait partie de la grande aventure, c’est validé. Nous serons là, dans un décor dénudé d’artifices et simplement présents aux yeux des spectateurs sans mystère aucun : un retour aux sources et à l’essentiel que nous voulions au départ.

 

Du 6 au 10 octobre 

Théâtre

de La Paillette

Rennes

Nous retournons là-bas avec notre nouveau bagage en main. Nous parlons depuis un moment de « première partie de spectacle Â» liée à notre volonté d’une entrée progressive dans la narration et son déroulement logique. Nous fixons ce « prototype Â» de début de pièce afin de montrer cette version en construction à des amis dont les yeux affûtés nous seront bénéfiques. Nous organisons notre première ouverture publique où quelques privilégiés sont invités à découvrir et critiquer notre Å“uvre. Leurs retours sont positifs, très constructifs et encourageants. Nous allons continuer notre chemin avec leurs mots réalistes mais bienfaisants qui résonnent dans nos esprits afin de nous nourrir pour toujours plus nous améliorer.

Du 20 au 24 octobre

Epi Condorcet

St Jacques de La lande

 

Nous avons besoin de souffler un peu et de respirer un air nouveau, de retrouver de notre excitation et de notre fraîcheur. Nous profitons de l’originalité architecturale de l’endroit pour nous amuser à expérimenter de nouvelles choses liées à notre questionnement sur l’inscription du corps dans son environnement : lequel influe sur l’autre ? Et comment ? Jusqu’où vont les possibilités ? Nous sommes requinquées pour de nouvelles envies et idées de création. Nous imaginons deux performances différentes pour l’espace publique, interrogeant cette place du corps en général dans le bâti physique de notre société mais aussi dans son organisation symbolique : être un corps solitaire et semblant être perdu mais aussi être parmi les autres. Qui sommes-nous ensemble ?

Une autre bascule du corps dans l'espace urbain. 

 

La configuration de l'EPI Condorcet intégré à un ensemble architectural a alimenté notre inspiration de nouvelles positions inconfortables, étranges et bancales. 

Du 27 au 31 octobre

Volume

 Vern sur Seiche

Le temps des vacances scolaires nous pouvons investir le studio de danse du conservatoire situé dans l’enceinte du centre culturel Le Volume.

Nous fixons cette fameuse première partie de spectacle avec toutes les précautions et précisions que nous avons accumulées ces deux derniers mois. Nous sommes pressées de passer à la suite !

18 Decembre

Université foraine

 

 

Repetitions ouvertes

L UNIVERSITÉ FORAINE FÊTE L HOSPITALITÉ!!!!!!

JEUDI 18 DÉCEMBRE A PARTIR DE 14H30 A PASTEUR

Afin de clôturer l’année 2014,
l’université foraine souhaite rassembler autour d’une journée festive
tous ceux d’entre vous qui avez œuvré depuis deux ans et su faire revivre l’ancienne faculté des sciences et la Prévalaye.
Ensemble fêtons l’université foraine et continuons d’œuvrer dans l’Hospitalité Pasteur…

 

PROGRAMME A PARTIR DE 14H30
ENTRÉE à Pasteur avec Contrefaçon, Rika Tanaka et Laure Mathieu
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DÉAMBULATION Dans les couloirs de Pasteur à travers les Chimères, les corps, les installations du workshop des étudiants de LISAA, le collectif Anonyme, la Foule qui Vrille et les étudiants du TNB
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Le verre FILE avec Vulcain Verre
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EXPLORATION DANSÉE avec la compagnie Le Syndrome à Bascule
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MOTS ET VIN avec Aurélie, sommelière itinérante, PAINS ET BEURRE avec la ferme des Petits Chapelais
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EXPÉRIMENTATION VOCALE avec Avant la Lettre et CHANTS GEORGIENS avec Nak’Aduli
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A 18H
ON SE RASSEMBLE et on en PARLE ensemble dans L’UNIVERS des Emplumées
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ON FANFARONNE et on y DANSE ensuite avec les Volkanik et Crab Cake Corporation !
BAR avec Sophie et Alice de l’ENSAB dans l’univers des Emplumées et SOUPE avec Alexandra Vincens !

Retours en images sur l'événement

21 Decembre

ELABORATOIRE

 

Repet' publique mensuelle

Comme nous avons débuté la création de Demain J'aimerais sur ce plateau, dans ces vieux murs en pierre, il nous semblait naturel pour notre première présentation de travail en cours de le présenter à la mythique "répèt' publique" de l'Elaboratoire.

 

Photos de Julien Lefevre:

http://solarkaosprod.wix.com/julienlefevre#!vnements/clgn

 

Crédit photo: Fanny Paris

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